C’est le 2 novembre 1999 que paraît un arrêté préfectoral dressant la liste des communes intéressées par le projet de Communauté de Communes sur La Septaine.
Six communes pour démarrer
Elles seront donc six à se lancer : Avord, Crosses, Farges-en-Septaine, Jussy-Champagne, Nohant-en-Goût et Osmoy. Quelques jours plus tard, le 20 décembre, la commune de Nohant-en-Goût a l’honneur d’accueillir la première réunion du conseil communautaire. Pierre-Etienne Goffinet, maire d’Avord, est alors élu premier président de la Communauté de Communes. La Septaine est en marche !
Rapidement, les rangs vont s’étoffer, de nombreuses autres communes répondant à l’appel de La Septaine : Savigny-en-Septaine en 2001 ; Soye-en-Septaine et Vornay en 2002 ; Baugy, Gron, Saligny-le-Vif, Villabon et Villequiers lors de la dissolution de la Balgycienne en 2010 ; Laverdines en 2011 ; Chaumoux-Marcilly et Etrechy en 2012.
Les origines du nom Septaine
Avant la Révolution, La Septaine représentait la « banlieue » de Bourges soit « l’espace autour d’une ville dans lequel l’autorité fait proclamer le ban et exercer sa juridiction » (source Glossaire du droit français). L’étymologie de ce nom vient du latin septa/septum qui signifie l’enclos, l’enceinte.
Entre le XVIe et le XIXe siècle, le territoire nommé Septaine a évolué. Mais, il reste difficile de savoir exactement à quoi ce terme correspond. La seule chose dont on soit quasi certain, c’est que Septaine évoque une délimitation territoriale, d’autant plus aujourd’hui, puisqu’elle a donné son nom à un territoire connu et reconnu.